A un et demi de la fin du quinquennat, le 21ème rapport annuel sur le mal-logement de la fondation Abbé Pierre sonne comme un compte à rebours. « Il faut mettre à l’abri tous ceux qui sont en difficulté et il faut engager une véritable politique structurelle pour enrayer ce processus d’exclusion par le logement », a déclaré Christophe Robert, délégué général de la fondation, à l’occasion de la publication du rapport, remis mercredi 27 janvier au président de la République.
Décrochage des plus précaires
Le bilan chiffré – 3,8 millions de mal-logés en France et plus de 15 millions touchées par la crise du logement – alerte en particulier sur la situation des plus pauvres. « Il y a une aggravation du mal-logement qui touche avant tout les classes populaires », insiste Christophe Robert. Ainsi, le taux d’effort net moyen (le loyer et les charges, auxquels on soustrait les allocations logement) des ménages les plus pauvres atteint 55,9 %, soit plus de trois fois plus ...
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