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La Convention des maires et le Pacte des maires auront fusionné au 1er janvier 2017, a indiqué la Commission européenne, lors du sommet Climate Chance (Nantes). La nouvelle coalition de quelque 7100 villes sera l’interlocuteur de l’ONU. A l’échelle nationale, ses membres devront devenir des partenaires des Etats dans l’élaboration de leur stratégie climatique.
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L’idée a germé lors de la COP21 (décembre 2015), marquée par la « puissante implication des autorités locales, qui ont poussé les Etats à rehausser leurs ambitions climatiques et sont réellement devenues à Paris des actrices des solutions », relate Peter Van Kemseke, expert au cabinet du vice-président de la Commission européenne chargé de l’énergie, Maros Sefcovic.
Le diplomate slovaque et Michael Bloomberg, envoyé spécial de l’ONU pour les villes et le changement climatique, à l’origine du Pacte des maires né en 2014, envisagent alors une structure unique d’envergure mondiale, associant la Convention des maires pour le climat et l’énergie, créée en Europe en 2008 puis développée hors de ses frontières.
Accord global, réponse locale
La future Convention mondiale des maires « sera en interaction avec la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, au nom des gouvernements locaux », expose Peter Van Kemseke. Pour le collaborateur de Maros Sefcovic, « la signature d’accords globaux intergouvernementaux nécessite d’être prolongée par une réponse des acteurs locaux ».
Cette vaste coalition affermira donc la position des villes, à l’heure où les accords internationaux s’appliquent pour l’essentiel à l’échelle infranationale. « Sans les villes, les Etats ne pourront remplir leurs objectifs », rappelle Juan Espadas, maire de Séville (Espagne, 700 000 hab.).
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