Jean-Marie Müller, président de la fédération nationale des associations d’entraide des personnes accueillies en protection de l’enfance (FNADEPAPE), use d’une image très parlante pour expliquer le gâchis que représente la rupture de prise en charge pour le mineur devenu majeur : « C’est comme si on bâtissait une maison et que, au dernier moment, on renonçait à mettre des tuiles sur le toit… ».
Avec d’autres mots, le rapport de l’Observatoire national de l’enfance en danger,« L’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs », basé, notamment, sur l’analyse de schémas départementaux de la protection de l’enfance et des questionnaires aux directeurs Enfance-Famille des conseils généraux et auprès de jeunes majeurs, souligne le « manque d’articulation » entre les différentes politiques publiques qui s’adressent au moins de 21 ans en difficulté. Avec, d’un côté, la politique de protection de l’enfance ...
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