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L’expression parle d’elle-même. Le bâtiment à énergie positive (Bepos) doit produire davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Une simple lapalissade ? Pas sûr. Un rapide état des lieux du parc existant montre que différentes options plus ou moins ambitieuses s’offrent aux porteurs de projets.
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Cap sur le bâtiment à énergie positive
Agacée par un énième rapport alarmant sur le climat, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a réaffirmé le 6 septembre que tout nouveau bâtiment public ou recevant des subventions publiques devrait bientôt miser sur l’énergie positive. Alors qu’en France, le bâtiment est le secteur le plus gourmand en énergie, avec 70 millions de tonnes équivalent pétrole consommées chaque année (soit 44 % de la dépense totale), peut-on vraiment croire que l’on peut basculer dans l’énergie positive du jour au lendemain ?
50 kWh, vraiment ? – La tendance des dernières années est sans conteste la bonne. Sur le neuf, l’entrée en application des réglementations thermiques successives a banni les passoires énergétiques. Alors que le parc existant affiche une consommation moyenne ...