Un échange lors du 6ème Congrès national du Bâtiment Durable, à Dijon-Chenôve.
credits : Plan Bâtiment Durable
Organisé à Dijon-Chenôve du 4 au 6 octobre 2017, le sixième congrès national du bâtiment durable semble avoir définitivement enterré l’idée même de la réglementation thermique 2020. Neuf ou rénové, le bâtiment de demain devra sortir de la pure problématique énergétique et se préoccuper de bilan carbone, de qualité de l’air ou de biodiversité.
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Cap sur le bâtiment à énergie positive
La voie semblait toute tracée. Au fil du temps, les réglementations thermiques (RT) sont devenues de plus en plus exigeantes et ont obligé la filière de la construction à s’approprier des notions aujourd’hui bien digérées de ponts thermiques et autre étanchéité à l’air. En 2020, l’étape ultime devait être la promotion du bâtiment à énergie positive (Bepos) capable de produire davantage d’énergie qu’il n’en consomme… Malgré l’urgence climatique ou peut-être justement parce la priorité est la lutter contre les dérèglements et non de compter indéfiniment des kilowattheures au mètre carré, l’heure est à la prise en compte de nouveaux critères si l’on en croit les nombreux échanges du sixième congrès national du bâtiment durable qui s’est tenu à Dijon du 4 au 6 octobre.