Si le métier d’aide à domicile exige quelques contorsions auprès des personnes âgées ou handicapées, la profession a dû se livrer, ce mois d’août, à un grand écart inédit. D’un côté, le gouvernement, par son décret du 13 août, a engagé en sa faveur 75 millions d’euros pour 2025, pour permettre aux départements de contribuer financièrement aux déplacements quotidiens de ces salariés, ainsi qu’à des temps d’échanges entre professionnels. Mais de l’autre, la ministre Catherine Vautrin a refusé d’agréer une revalorisation de leurs rémunérations, dans la branche de l’aide à domicile.
Les partenaires sociaux de la branche s’étaient pourtant entendus le 12 mars dernier, « au terme de longues négociations », comme le soulignent les employeurs associatifs réunis dans l’USB-domicile (Union syndicale ...
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