Marguerite a deux enfants, un mari violent, elle s’épuise depuis des années d’intérim à faire du ménage et finit par craquer : elle décide de tout quitter, dans une séparation douloureuse, avant de se retrouver à la rue, à se prostituer. Et perd bientôt son fils dans un accident de la route. « La vie de Marguerite est à la fois unique dans sa brutalité, dans sa spirale infinie vers le fond, et terriblement courante. Car il y a mille manières de briser une vie », commente Florian Guyot, dans « La Fabrique de la précarité » (Flammarion, avril 2025).
Avec ce parcours, ainsi que ceux de Gustave, Mohamed ou Inès, tous accompagnés par l’association Aurore, son directeur général entend déjà « réhumaniser des femmes, des hommes, des enfants que l’on préfère englober sous le terme de “pauvres” ...
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- « La Fabrique de la précarité », Florian Guyot, Flammarion, avril 2025.