Les réquisitions du procureur de la République de Châteauroux, Amélie Trochet, étaient lourdes, tout comme les faits reprochés. Entre 2010 et 2017, des mineurs confiés par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Nord ont été placés dans des familles d’accueil non agréées dans l’Indre, la Haute-Vienne et la Creuse. Ils y ont subi des violences physiques, y ont connu des conditions de vie indignes et une exploitation financière.
Entre 2010 et 2017, l’ASE du Nord n’a pas confié illégalement les seules victimes de ce fait-divers, mais une soixantaine d’enfants, à une structure d’accueil non agréée. Les conditions de vie étaient parfois inhumaines : certains enfants logeaient dans des caravanes sans eau ni électricité. Le réseau a reçu 640 000 euros ...
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