28 % des étudiants disent avoir besoin d’une aide alimentaire, selon la dernière étude de l’observatoire de la vie étudiante. Et ils sont 19 % à éprouver des difficultés financières, au point de ne pouvoir payer une facture d’énergie ou des achats, voire leur loyer. À cause de l’inflation, leur situation s’est encore dégradée : un sur deux déclare sauter des repas en 2023, au lieu de 43 % un an auparavant, selon l’enquête de l’association Linkee auprès des bénéficiaires de ses paniers alimentaires. Une précarité qui touche aussi des jeunes qui ne font pas d’études : le taux de pauvreté de l’ensemble des 18-24 ans est de 26 %, selon la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
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