C’est la première cause d’invalidité reconnue par la sécurité sociale : 27 % des personnes qui entrent dans ce régime présentent un handicap psychique, selon le FIPHP. Elles sont plus de 700 000 en France.
Le handicap psychique résulte d’une maladie mentale, comme la schizophrénie, les troubles bipolaires, le burn-out, la dépression. Contrairement aux personnes qui présentent un handicap mental comme la trisomie 21, dont le QI est très inférieur à la normale, celles qui sont en situation de handicap psychique ont des « facultés intellectuelles normales ».
Mais, à cause de leur maladie, elles sont plus sensibles au stress, fatigables, peuvent connaître des difficultés de concentration, un déficit relationnel. Derrière l’expression“handicap psychique” peut se cacher une grande variété de situations et de difficultés d’insertion sociales et professionnelles, pour les personnes concernées.20.
Cinq pour-cent des personnes en situation de handicap psychique ont un emploi, c’est deux fois moins que l’ensemble des autres handicaps, souligne l’Union nationale de famille et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM), selon un baromètre réalisé en 2023 auprès des familles adhérentes à l’association.
Certaines collectivités s’engagent contre la stigmatisation et pour l’emploi des personnes concernées par ce handicap, à l’instar de Tours Métropole (Indre et Loire, 297 273 hab). Clarisse Hermelin, coordinatrice du conseil local de santé mentale (CLSM) de la collectivité, présente le programme « santé mentale, accès et maintien en emploi ».
Pourquoi avoir lancé ce programme ?
Un diagnostic a été réalisé sur le territoire afin d’identifier les priorités des professionnels qui travaillent avec les personnes en situation de handicap psychique. Il a révélé que
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