Le Grand Site Puy Mary-Volcan a déployé cinq maisons de site pour éviter de cristalliser la fréquentation à un seul endroit.
J.Couty
La fréquentation excessive de certains sites emblématiques a des effets négatifs sur la population, la biodiversité et l’expérience même des touristes que des acteurs locaux s’efforcent de limiter, en travaillant collectivement à différentes échelles.
Ma Gazette
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Selon le ministère du Tourisme, 80 % de l’activité touristique se concentre sur 20 % du territoire. Or, depuis la sortie de la crise Covid, la fréquentation des sites touristiques les plus emblématiques, membres du Réseau des grands sites de France (RGSF), a atteint 38 millions de visiteurs, bondissant de 20 à 200 % selon les lieux. Si le tourisme apporte des retombées économiques pour les territoires concernés, sa concentration, avec une surfréquentation de certains lieux à certaines périodes, a un impact négatif, entraînant une érosion due au piétinement, une perte de biodiversité, un stationnement anarchique, une fragilité liée à une mono-économie touristique et une exaspération de la population locale.
Le RGSF, qui regroupe 50 collectivités, a justement été créé en 2000 pour affronter ...