Roberto Giangrande Nantes Métropole
La mobilité évolue : moins de voitures thermiques, plus de voitures électriques, plus de covoiturages, plus de vélos, plus de transports en commun souhaités même s’ils ont été mis à mal par le Covid. Dans ces conditions, le stationnement est appelé à s’adapter, d’abord au niveau des voitures, avec des parkings-relais, des places pour le covoiturage et l’autopartage. Il faut aussi des places en ouvrages et sur la voie publique, pour recharger les véhicules électriques avec en toile de fond des questions juridiques et financières cruciales. Enfin, le stationnement vélo se déploie fortement, avec plus de sécurité.
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Plus de stationnement, moins d’autosolisme
En France, l’autosolisme persiste : 41 % des déplacements en voiture sont effectués par des personnes seules. Pour le réduire, les politiques de stationnement ont tout leur intérêt. En périphérie des villes, les parkings-relais (P+R), d’accès libre ou contrôlé, incitent à prendre les transports en commun en direction des centres-villes. À Nantes métropole (Loire-Atlantique) par exemple, quarante-deux P+R sont gratuits. Vingt autres sont à accès contrôlé, totalisant la moitié du nombre de places.
Un P+R d’accès libre fonctionne bien si un équipement public proche (hôpital ...