[Hauts-de-Seine 1,62 million d’hab.] A raison de 170 kilowattheures par mètre carré, la consommation énergétique des collèges, dans les Hauts-de-Seine, s’avérait supérieure de 15 % à la moyenne nationale. Principal poste de consommation : le chauffage, qui pèse pour la moitié de l’addition, de l’ordre, au total, de 6,5 millions d’euros par an.
En 2012, « nous avons passé l’un des premiers marchés publics de performance énergétique » en France « pour six de nos collèges », explique Pol Creignou, directeur général adjoint chargé de l’éducation, des sports et de la construction au conseil départemental. Ce marché de près de 11 millions d’euros a été conclu, à l’époque, pour sept ans avec le groupement Johnson Controls et Idex. Il englobait la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance. Dans ce cadre, le département a financé les investissements préconisés par le titulaire du marché qui, de son côté, garantissait une réduction des consommations de 33 %. Le dispositif, assorti de pénalités si les objectifs n’étaient pas atteints, a fait ses preuves avec « une baisse jusqu’à 51 % dans l’un des établissements ».
En 2019, fort de ce bilan et pour répondre aux impératifs de réduction des consommations d’énergie des bâtiments tertiaires contenus dans la loi « Elan » de 2018, le conseil départemental a décidé de généraliser la démarche à l’ensemble des établissements. Objectif fixé : réduire de 28 % la consommation annuelle des énergies primaires totales (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité…).
Renouvellement du matériel
Soixante-deux collèges bénéficient du marché public global de performance (le MPGP qui, depuis l’ordonnance du 23 juillet 2015, a pris le pas sur le contrat de performance énergétique – CPE). Ce marché a été confié sur douze ans à deux groupements conduits par Dalkia et par Engie « pour leur permettre de répartir la charge de travail, très importante », explique Nathalie Léandri, vice-présidente du département, chargée des affaires et des constructions scolaires. Le calendrier est en effet contraint, avec des travaux programmés entre 2019 et 2022, pour l’essentiel pendant les vacances scolaires.
Ces derniers portent, comme en 2012, sur le renouvellement du matériel – ventilations double flux, chaudières à condensation ou leds pour l’éclairage – et sur la
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