Dans vos écrits sur les Jeux olympiques d’Albertville(1), vous faites état d’une organisation déficitaire, d’une « explosion de l’économie et du tourisme » qui n’a pas eu lieu… Alors que vous aviez prévenu qu’il en serait ainsi. Pour quelles raisons ?
Effectivement, au moment de la préparation de ces Jeux, à la demande conjointe du CNRS et de la région Rhône-Alpes, j’ai conduit des études prospectives avec une quinzaine d’économistes, historiens et sociologues de l’université de Grenoble – où j’étais professeur – et de celle de Lyon 1. Dans le rapport de 400 pages qui en est ressorti, nous avons annoncé des choses qui n’ont pas plu, en l’occurrence que les Jeux seraient déficitaires.
Le maire d’Albertville, une ville qui se désindustrialisait alors, espérait que l’arrivée du TGV allait ...
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