Dans son étude « Quitter l’Aide sociale à l’enfance. De l’hébergement institutionnel aux premiers pas sur le marché immobilier », la chercheure à l’Ined Pascale Dietrich-Ragon explore les données de l’enquête ELAP, menée en 2013 et en 2015, afin de cerner les modalités et le vécu de la sortie de l’ASE des enfants confiés. Et confirme son hypothèse : la vulnérabilité résidentielle est bel et bien une donnée structurelle de la trajectoire de ces jeunes.
Une enfance marquée par les difficultés face au logement
Une majorité des 138 000 enfants pris en charge par l’ASE, est issue des catégories populaires, de familles nombreuses et de l’immigration (la moitié a au moins un parent né à l’étranger). Ces enfants ont été confrontés à des problèmes de logement dès leur plus jeune âge. Une précarité ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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