L’USH a participé activement à la concertation institutionnelle concernant la création du revenu universel d’activité. Vous êtes opposés à ce que l’APL soit fondu dans cette prestation que le gouvernement souhaite unique, pourquoi ?
Tout d’abord parce que l’APL n’est pas un minima social et ne doit pas être envisagée comme tel. L’idée du gouvernement serait de verser ce RUA sous condition de recherche d’emploi et cela nous paraît inacceptable sachant qu’il y a parmi les bénéficiaires de l’APL des retraités et des personnes handicapées. Par ailleurs, la moitié des bénéficiaires dans le parc social sont soit des retraités, soit des travailleurs pauvres qui ne touchent pas de minima sociaux. Lorsque l’on perçoit 950 euros de pension ou de salaire, on a le droit de percevoir l’APL. Il serait donc particulièrement injuste de conditionner l’APL à l’activité.
Dans l’hypothèse d’une fusion de l’APL qui deviendrait le « supplément logement » dans le RUA, l’argent serait directement versé aux bénéficiaires. En quoi cette modalité risque de davantage fragiliser les bailleurs sociaux ?
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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