Pourquoi faire un recensement des sans-abris ? « On ne peut pas bâtir une politique d’hébergement pour les sans-abris sans en connaître le nombre », explique le député LRM de l’Hérault, Nicolas Démoulin. Il vient de rendre début mars les conclusions de son groupe de travail sur l’hébergement d’urgence. Sa première proposition est d’«organiser des nuits de la solidarité dans toutes les métropoles, au minimum deux fois par an, selon un cahier des charges uniformisé au niveau national ». Cette connaissance locale des personnes sans logement devrait être un préalable à toute politique publique, estime-t-il. Et permettre d’aller un peu plus loin que les chiffres du 115 et des refus opposés par celui-ci.
«En ayant fait ce recensement, on rentre dans une dynamique positive, se félicite Daniel Rougé, adjoint au maire chargé de la solidarité à Toulouse, où les premiers résultats viennent d’être dévoilés. C’est une des mesures de “Logement d’abord” de mieux connaître la population concernée ». Le recensement n’est cependant qu’une première étape, souligne Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre : « Donner un chiffre permet d’établir un objectif : tant qu’il y a des personnes sans-domicile, il faut trouver des solutions.»
Organiser une Nuit de la solidarité
Les Nuits de la solidarité rassemblent les différents acteurs du logement, ainsi que des
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