À Marseille, le 5 novembre dernier, l’effondrement de trois immeubles a entraîné la mort de huit personnes et l’évacuation de 1 352 autres. En 2018, en France, nous sommes en droit de nous demander comment, sans « catastrophe naturelle », nous avons pu en arriver là.
Comment, en France, en 2018, des gens peuvent-ils mourir à cause de l’indignité de leur logement ? Comment, en France, en 2018, nous pouvons collectivement accepter l’existence même de ces situations ? Comment, au même titre que les plus de 500 morts de la rue recensés chaque année, pouvons-nous accepter que le logement ou l’absence de logement continuent, en 2018, en France, de tuer ?
Ces questions n’ont évidemment pas de réponses simples. Les facteurs ayant favorisé l’émergence de ces situations dramatiques sont nombreux. Le ...
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