De Roubaix à Nice, la popularité du crédit municipal ne se dément pas, plus de 400 ans après sa création. Service emblématique, le prêt sur gage, véritable thermomètre social, reste largement sollicité par les particuliers : contre le dépôt d’un objet, souvent un bijou, ils repartent avec des liquidités dont ils ont un besoin urgent.
À Lyon, « Ma tante », sobriquet donné aux caisses locales, a accordé en 2016 plus de 113 000 prêts, une hausse de 3,4 % par rapport à 2014, pour un montant moyen proche des 700 euros. Chaque jour à Toulouse, 70 personnes poussent la porte de l’établissement. Garde et conservation, vente aux enchères, prêt personnel, rachat de crédit, microcrédit personnel et professionnel, services bancaires traditionnels, les missions du crédit municipal se sont étoffées mais ...
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