CHRISTOPHE FOUQUIN/FOTOLIA
De l’inspection d’ouvrage d’art au diagnostic thermique, en passant par l’éradication de nids de frelons, les drones professionnels apportent aux collectivités des services divers. Alors que les prestataires spécialisés ne connaissent pas toujours les besoins de leurs clients, s’équiper soi-même peut être un moyen de développer des services utiles. Malgré une réglementation balbutiante, l’activité est très encadrée. Les vols de drones professionnels nécessitent des autorisations et une formation.
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C’est ce qu’on appelle un succès exponentiel ! En France, il s’est vendu 100 000 drones en 2014, selon l’institut GFK. L’année suivante, le chiffre est passé à 286 000, puis à 416 000 acheteurs en 2016. Autant de personnes qui s’amusent chaque dimanche avec un aéronef télécommandé en se demandant, pour les plus audacieux, s’ils ne pourraient pas en tirer un bénéfice d’un point de vue professionnel. Si l’on en croit la prolifération d’entreprises spécialisées et les investissements consentis par de grands groupes du secteur traditionnel, la réponse est oui.
Côté photos, de nouveaux communicants proposent ainsi de mettre en valeur la ville sous un angle inédit. A l’image d’Airbus, avec son taxi volant Vahana, d’autres imaginent des usages plus sophistiqués et futuristes. Entre ces extrémités, un vaste champ des possibles.
Drone inspecteur
Un drone a d’abord la capacité de relier deux points en ligne droite, sans présence humaine. Une caractéristique qu’exploitent des acteurs aussi différents que les forces armées ou des spécialistes de la livraison, comme Amazon. En France, La Poste « ne pouvait pas ne pas examiner cette technologie », explique-t-on en interne. Avec la société ...