Les élus locaux invités à la table ronde organisée le 23 novembre au congrès des maires n’ont pas manqué de rappeler cette expérience qu’ils font au quotidien. Mais leurs débats ont aussi mis en lumière des évolutions, récentes et profondes.
A commencer par l’approfondissement du phénomène : « avec la crise, la pauvreté et la précarité se sont installées de façon durable et touchent des personnes qui ont un travail », a rappelé François Rebsamen, maire (PS) de Dijon (Côte d’or), évoquant des quartiers concernés par la politique de la ville, où l’on compte « 70% de familles monoparentales et 100% de logements locatifs ».
De son côté, Patrick Masclet, maire (UMP) d’Arleux (Nord), et président de la commission « cohésion sociale » de l’Association des maires de France, a mis l’accent sur ...
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