Martin Launay/Ville de Saint-Nazaire
Les modes de pratiques sportives sont en pleine mutation, caractérisés par une montée en puissance des disciplines en accès libre sur l’espace urbain. Ces conduites apparaissent sous l’impulsion de groupes porteurs d’une discipline émergente ou de citoyens en quête de nouvelles façons d’exercer leur activité. Les collectivités s’interrogent sur la meilleure façon d’accompagner ces courants. Et, par conséquent, de permettre l’accès au sport à l’ensemble de leurs concitoyens.
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L’histoire a commencé avec la glisse, au milieu des années 1980, mode « fluo ». Le roller a été le premier sport à investir le cœur de nos villes alors conçues pour nous épargner le moindre effort. A l’époque, cette discipline est qualifiée d’« alternative », en opposition au schéma sportif dominant en vigueur : une licence, un club, une fédération.
Un quart de siècle plus tard, le roller occupe toujours le pavé mais n’a plus rien d’alternatif. Bien au contraire. Dans sa lignée, BMX, skateboard et autre trottinette freestyle ont pris le relais. Et au-delà de la glisse urbaine, les espaces en accès libre pour jouer au football, au basket-ball, au handball etc., se multiplient en France.
Sans oublier ces groupes qui se forment librement, ici ou là, pour courir, marcher, s’adonner à des entraînements de rue – le street workout – ou danser sur des rythmes de zumba !
Le ministère des Sports estime à 35 millions le nombre de pratiquants d’une activité sportive en France, dont 18 millions de licenciés. Si l’exercice au sein des associations sportives reste largement installé, la montée en puissance des sports en accès libre pose question au sein des collectivités.
Et, comme le sous-entend Marc Sanchez ...