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En juillet 2015, le Grand Dijon a lancé un appel d’offre, dont le périmètre couvre la gestion du réseau de bus et de tramway (Divia), des vélos en libre service, du stationnement en surface, des neuf parkings publics et de la fourrière. Le contrat, sur 6 ans, s’élève à 400 millions d’euros. Le 8 juillet, le tribunal administratif de Dijon a prononcé l’annulation de la procédure, après qu’il a été saisi par trois sociétés d’exploitation des parkings (Q-Park France, Indigo Infra et S.A.G.S).
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Confier à un délégataire unique la gestion l’ensemble des services de la mobilité : telle était, à l’initial, l’intention de la communauté urbaine du Grand Dijon. « Les lois environnement, confirmées par la loi Maptam, ne parlent plus d’autorité organisatrice des transports mais d’autorité organisatrice de la mobilité », explique André Gervais, premier conseiller délégué du Grand Dijon en charge des mobilités. Nous étions dans l’esprit de la loi qui suit elle-même l’évolution de la société. Le citoyen, mobile, n’est pas que cycliste, qu’automobiliste ou qu’usager du bus, il est multimodal », justifie-t-il.
Pour la collectivité, c’est d’abord la volonté de servir au mieux l’usager qui l’a emporté. « Si l’on ...