LaetitiaPruvostBouvattier
En 2002, le parc des Chenevreux de Nanterre a été repensé pour permettre une gestion des eaux pluviales à la parcelle. Treize ans après, un bilan intéressant peut être dressé tant sur l’organisation nécessaire à ce type de projet que sur le fonctionnement des installations.
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C’était en 2002. A cette date, le parc des Chenevreux de Nanterre subissait une profonde rénovation. L’un des objectifs du projet était de faire converger divers types d’eaux pluviales vers cet espace vert : celles s’écoulant sur une rue proche ; celles d’un petit parking et d’une placette attenante et enfin celles de logements collectifs et d’un gymnase bordant le parc.
Des a priori sur la pollution des eaux
« À l’époque, beaucoup pensaient que les eaux ruisselant sur une chaussée étaient très polluées. Cet a priori a été contredit depuis par diverses études, qui ont souligné notamment la faible charge polluante des eaux ruisselant sur les voiries de dessertes locales et la capacité des végétaux à piéger cette pollution. Quoi qu’il en soit, à l’époque le choix avait été fait d’installer dans le parc des bassins de phyto-remédiation pour ces eaux », explique Laetitia Pruvost-Bouvattier, responsable du service assainissement du territoire de Nanterre pour la communauté ...