« Pas question d’avoir une école au rabais parce qu’on vit à la montagne ! J’ai mis 10 ans à faire mon regroupement pédagogique intercommunale (RPI) et il a permis de sauver l’école chez nous. Mais aujourd’hui, il s’essouffle, nous sommes prêts à trouver d’autres organisations », explique Alain Duran, sénateur socialiste de l’Ariège. Depuis un an, il teste donc une convention d’un type nouveau avec l’inspection d’académie. « Nous avons installé un comité de pilotage avec l’inspection académique et identifié des territoires prioritaires au sein du département, comme, par exemple, des RPI dont la population était en baisse, ou des classes uniques fragilisées par l’isolement. Nous avons alors travaillé à l’échelle de bassins de vie, pour trouver des réorganisations pertinentes », reprend l’élu montagnard. La convention gèle la carte scolaire. Avec quels résultats ? « Sans la convention que nous avons nouée avec l’Education nationale, nous aurions perdu 10 postes d’enseignants, car notre ...
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