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Se qualifiant ordinairement de « travailleurs de l’ombre », les présidents des Parcs naturels régionaux mettent en lumière, à la veille de la conférence internationale sur le climat (COP21), les résultats des 51 « territoires-laboratoires », chacun présentant une réalisation dans un Livre blanc publié le 14 octobre 2015.
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« C’est dans nos gènes : on innove depuis notre création, il y a bientôt cinquante ans », pose Jean-Louis Joseph, président de la Fédération nationale des 51 Parcs naturels régionaux (PNR). Voués à l’expérimentation, ces territoires revendiquent ainsi la paternité des plans climat territoriaux, des atlas des de la biodiversité communale et des mesures agri-environnementales.
« Il y deux ans, les PNR se sont fixé un objectif d’autonomie énergétique d’ici quinze ans », rappelle Jean-Louis Joseph, qui préside le parc du Luberon. « Une orientation reprise au plan national avec l’appel à projets du ministère de l’Ecologie sur les territoires à énergie positive », glisse son homologue du PNR des Causses du Quercy, Catherine Marlas.
Amortisseurs de crise
Les PNR, qui occupent 15 % du territoire métropolitain et d’Outre-mer, mettent en avant leurs initiatives récentes dans le « Livre blanc de l’innovation », publié un mois et demi avant l’ouverture de la COP21 . Façon de souligner que ces territoires « précurseurs » déploient « des approches nécessaires pour répondre aux grands défis sociétaux du XXIème siècle — dont la lutte contre le changement climatique », selon le communiqué de la fédération, publié le 14 octobre 2015.
L’ouvrage présente les actions des parcs en matière de gestion économe des ressources (énergie, eau) et de mobilisation de ressources locales et renouvelables (énergie et matériaux de construction), de sauvegarde de la biodiversité, l’ensemble participant ...