La domiciliation est, depuis 2013, l’un des chevaux de bataille du gouvernement. Les préfets sont mobilisés afin que la domiciliation couvre l’ensemble du territoire national. Avant de recourir à des moyens coercitifs, le gouvernement devrait d’abord se pencher sur ce dispositif, aujourd’hui inadapté à la nouvelle donne sociale.
Historiquement, la domiciliation a été créée pour un public sans domicile fixe ; elle est aujourd’hui sollicitée majoritairement par des personnes hébergées. Le dispositif laisse des zones d’ombre : que faire quand l’hébergeant ne souhaite pas que l’hébergé apparaisse sur son adresse afin de ne pas voir sa taxe d’habitation augmenter ? Dans quelle mesure participons-nous à une fraude ?
La domiciliation ne prend actuellement en compte que deux positions par rapport à l’habitat : dans un logement personnel ou en errance. C’est méconnaître la complexité des situations que nous rencontrons sur le terrain.
Point aveugle des politiques sociales
Des zones grises ...
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