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L'innovation, l'optimisation des coûts de fonctionnement et de maintenance du matériel roulant, la répartition des rôles entre AOM et opérateurs, l'arrivée prochaine de la concurrence, et les réformes en cours, ont nourri les débats organisés lors d'un colloque consacré à "l’avenir des transports régionaux", à Nantes le 2 juillet 2015.
Ma Gazette
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Actualité chargée pour le colloque nantais, organisé le 2 juillet par l’Association des régions de France (ARF), la revue Transports publics, Mobilicités et la région Pays de la Loire. ARF en tête, on s’est félicité que les lois Maptam et Notre consacrent les régions comme chefs de file de la mobilité, tout en exigeant que les transports scolaires rentrent dans le giron des régions, revendication entendue le soir-même à l’Assemblée nationale, qui a adopté un amendement en ce sens. Et c’est bien cette version qui a été retenue par la Commission mixte paritaire, quelques jours plus tard.
Les lignes régulières d’autocars autorisées par la loi Macron ont fait l’objet de quelques banderilles. Le seuil de 100 kilomètres entre deux arrêts retenu par l’Assemblée nationale pour ouvrir les lignes d’autocars a été vivement critiqué, plusieurs intervenants préférant revenir aux 200 km votés par le Sénat. Las, c’est bien le seuil minimal qui sera appliqué. Des questions ont été posées : où accueillir les autocaristes, les laisse-t-on entrer en cœur de ville ?
Sur la liberté tarifaire souhaitée par les régions, Alain Le Vern, directeur général des TER et Intercités à SNCF Mobilités, a souligné qu’« elles devraient alors en assumer davantage les risques », rappelant qu’actuellement les dépenses des TER n’étaient couvertes qu’entre 8 et 33 %, selon les régions.
Réduire les coûts de fonctionnement
Une table ronde était également consacrée à l’innovation comme levier nécessaire au développement du ...