Près de deux ans après son édiction, la loi Fioraso du 22 juillet 2013 n’en finit pas de faire débat. Le regroupement forcé qu’elle impose, à l’échelle régionale, aux établissements d’enseignement supérieur n’est pas sans occasionner des frictions et des mécontentements, notamment chez les plus petits d’entre eux : les centres et pôles universitaires de villes moyennes, réunis le 12 juin lors d’un colloque organisé par l’association Villes de France.
Non pas que la rationalisation de la carte des formations les choque : la plupart d’entre eux affirment s’être engagés dans ce processus avant la loi – depuis, en fait, la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) du 10 août 2007 qui a accéléré leur ancrage territorial. Le problème, c’est la rigidité et la complexité du cadre imposé par les nouvelles communautés d’universités et d’établissements (COMUE) – qui, comme le fait remarquer Emmanuel Roux, président de l’université de Nîmes, sont aux universités ce que les ...
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