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Dans un entretien accordé, le 16 septembre, au quotidien « les échos », Jean-paul Delevoye s’est montré disposé à assouplir les 35 heures dans la fonction publique. « Il ne s’agit pas de remettre en cause la réduction du temps de travail, mais il faut assouplir les modalités des 35 heures (…) où cela est nécessaire », déclare le ministre de la Fonction publique. « Avec les syndicats, on peut imaginer un système de rachat des heures supplémentaires », ajoute-t-il. Pour la CGT, la CFDT et l’Unsa, c’est moins l’imagination que les créations de postes qui pourraient résoudre les perturbations dans le fonctionnement de certains services publics constatés par le ministre.
Par ailleurs, Jean-Paul Delevoye laisse planer un doute sur l’augmentation de 0,7% des traitements prévue le 1er décembre prochain. « Les fonctionnaires ont déjà eu cette augmentation cette année, une augmentation de 0,6%. Quant à la suite, pour les mois à venir, les décisions seront annoncées en temps voulu ».
Les priorités du ministre vont à la gestion des ressources humaines : recrutements, formations, mobilité…Intervenant le 17 septembre au congrès de l’Association des petites villes de France (APVF), qui présentait ses propositions de réforme du statut de la fonction publique territoriale, Jean-Paul Delevoye s’interrogeait cependant : « Jusqu’où faut-il donner liberté de gestion aux maires ? Le danger, c’est que les régions les plus riches captent les compétences les plus fortes ». C’est encore sur le ton de l’interrogation qu’il abordait le thème de la validation des acquis, de la façon d’aider les agents à préparer les concours, et des formations initiales et continues. Réserve-t-il ses propositions pour le prochain Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, le 16 octobre, auquel il est convié ?
Emmanuelle Piriot.