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Les députés ont adopté jeudi les articles du projet de loi antiterroriste autorisant la vidéosurveillance dans les transports collectifs, les abords des gares et dans différents lieux accueillant du public comme les commerces et les lieux de culte.
Les dispositions adoptées permettent aux personnes morales de filmer les abords de leurs bâtiments et autorisent des enquêteurs habilités à visualiser les vidéos.
En cas d’urgence, les préfets pourront faire installer des caméras pour quatre mois, sans passer par la commission présidée par un magistrat. Ils pourront également imposer à un organisme de se doter d’un tel matériel dans des lieux exposés (sites industriels ou nucléaires, gares, etc.)
Le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, s’est par ailleurs déclaré favorable, lors de la discussion de ces articles, à la mise en place d’un contrôle parlementaire des services de renseignement réclamé par les députés toutes tendances politiques confondues.
Il s’est engagé à mettre en place un groupe de travail sur cette question composée de représentants des groupes parlementaires et des chefs des services secrets et à déposer un texte de loi avant le 15 février 2006.
Les socialistes se sont félicités de cet engagement. Plusieurs de leurs amendements ont par ailleurs été adoptés dont l’un étendant l’autorisation des installations vidéo aux lieux comme le métro ou les grands magasins.