Une équipe d’ingénieurs et de chercheurs a fait le pari de rendre les chantiers publics moins pénibles pour les citadins. Avec leur projet Furet, ils espèrent transformer ce « temps de nuisance » en « temps positif ».
Ma Gazette
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Il y aura toujours du bruit et de la poussière. Mais le projet Furet (Furtivité urbaine réseaux et travaux), sélectionné en 2009 par l’Agence nationale de la recherche dans le cadre de son appel à projets « Villes durables », œuvre justement pour limiter ces nuisances directes, mais aussi les gênes indirectes, comme les perturbations dans les transports publics ou le trafic. « Jusqu’ici, on s’est préoccupé des riverains par petits bouts. C’est la première fois qu’on se met à leur place », explique Guy Beurier, directeur espace public et voirie de la communauté urbaine de Lille Métropole.
L’équipe de chercheurs et d’ingénieurs s’est mise à l’écoute d’un échantillon de quelque 1 500 citadins dans le but de tirer des conclusions quantitatives et qualitatives susceptibles « d’améliorer ...