Directrice de l’Agasef, une association de la Loire, vous êtes devenue en 2015 la présidente du CNLAPS (1). A votre arrivée, avez-vous constaté une attention nouvelle de la part des pouvoirs publics, pour le travail des éducateurs de rue dans les quartiers prioritaires ?
Anne-Marie Fauvet – Effectivement, après les attentats, les pouvoirs publics ont soudain manifesté davantage d’intérêt pour la prévention spécialisée. Et il se trouve que des éducateurs de rue, eux aussi, ont pensé qu’ils pouvaient intervenir face à ces jeunes radicalisés. Nous avons alors constitué un groupe de travail sur la prévention de la radicalisation au CNLAPS.
C’était neuf. Certes, les plus âgés d’entre nous avaient pu travailler avec les jeunes tentés par le terrorisme d’extrême gauche dans les années 70. Mais ...
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