Le Comité de suivi des réformes de la tarification et de la contractualisation des établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (Ehpad) s’est réuni pour la première fois le 25 septembre.
Chiffres à l’appui, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) s’est d’abord attachée à finir de déminer le terrain : non, les Ehpad publics ne seront pas les grands perdants de la mise en œuvre de la loi vieillissement du 28 décembre 2015, au contraire, ils y gagneront !
D’après les estimations de la DGCS à partir des données de 4 565 Ehpad, tous secteurs confondus, le secteur public :
- « perdrait» 65,6 millions sur la dépendance ;
- « gagnerait» 165,8 millions sur le soin.
Le solde positif serait de plus de 100 millions à l’issue de la période transitoire 2017-2023 durant laquelle les établissements « convergeront ».
Et pour l’ensemble des Ehpad, tous secteurs confondus, le gain total serait de 397,9 millions d’euros : 357,5 millions d’euros pour la partie soins, et 40,4 millions d’euros pour la partie dépendance.
En revanche, 2,9 % des Ehpad seraient perdants sur les deux tableaux, dont deux tiers de publics, soit 140 établissements.
La fin de partie est sifflée
Les chiffres présentés le 26 sont aussi une fin de non recevoir pour la puissante Fédération hospitalière de France dont la demande de moratoire
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés