L’un des quatre volets du très gros rapport de la Cour des comptes sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale rendu public le 20 septembre est consacré à la réorganisation de l’offre de soins, non pas de premier recours, mais de deuxième recours. Seuls les médecins spécialistes sont ciblés, sous l’angle des dépenses qu’il engendrent pour la Sécurité sociale (« dynamiques, peu régulées et porteuses d’écarts croissants entre les différentes spécialités ») mais aussi des « inégalités majeures [qui] s’aggravent dans l’accès aux soins pour les patients en fonction de leur lieu de vie ou du niveau de leurs revenus ». En cause, les dépassements d’honoraires de plus en plus fréquents et de plus en plus élevés.
Les magistrats de la rue Cambon le résument d’emblée :
Au-delà des incitations, aux effets limités et au coût très élevé, à la modération des dépassements d’honoraires dans le cadre des dernières conventions médicales, de nouveaux instruments de régulation sont nécessaires afin de maîtriser l’évolution des dépenses et de restaurer l’accessibilité de tous à la médecine de spécialité.
Pas une simple cartographie des généralistes
Pour mémoire, au 1er janvier 2016, la France comptait 121 272 médecins spécialistes, toutes disciplines confondues (40), dont 61 503 exerçant en cabinet de ville ou en établissement de santé privé à caractère lucratif, « contre » 102 299 médecins généralistes, libéraux pour 67 % d’entre eux .
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