Pas moins de 200 responsables de l’action sociale venus de toute la France se sont réunis du 28 au 30 juin 2017 à Cabourg pour assister aux 40e rencontres de l’Anccas (Association nationale des cadres communaux de l’action sociale). Les participants ont planché au travers de table-rondes sur une thématique au cœur de l’actualité sociale : « Action sociale 3.0, connexion des services ou au service des connexions ? »
Si les nouvelles technologies favorisent la communication avec les usagers et la collaboration entre professionnels, les participants et les intervenants sont unanimes : le recours au tout numérique percute de plein fouet l’organisation des services sociaux. « Les pratiques numériques envahissent le quotidien des travailleurs sociaux. Ces derniers se mobilisent pour inventer de nouvelles modalités d’accueil du public à l’heure digitale. Lors de ces journées, nos adhérents, souvent isolés dans leurs fonctions, ont pu échanger autour de leurs problématiques et confronter leurs expériences. Notre ambition est de diffuser les bonnes pratiques sur les territoires », raconte Denis Guilhomat, président de l’Anccas.
Un risque d’exclusion sans accompagnement
Caisse d’allocations familiales (CAF), caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), Pôle emploi… Alors que nombre de services publics et d’institutions dématérialisent l’accès aux prestations sociales, sous l’effet de contraintes budgétaires, le passage au tout numérique risque de laisser sur le bord de la route les plus précaires, qui ne maîtrisent pas les outils digitaux ou qui ne sont pas connectés pour des raisons financières.
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