Michel Djaoui
Les deux technologies les plus utilisées par la ville de Lyon pour réguler l’intensité lumineuse sont les magnétomètres et les radars dopler. À la clé, des baisses de consommation d’énergie de 70 %.
Ma Gazette
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Convaincue que les prix de l’énergie vont encore grimper, la ville de Lyon s’est engagée depuis environ cinq ans dans le déploiement de solutions permettant de limiter l’intensité lumineuse des éclairages publics, et donc la consommation d’énergie. Mais pas n’importe où. « Implanter ces systèmes n’a pas de sens dans des zones de fort passage. Nous nous concentrons donc sur les quartiers à typologie résidentielle où 90 % du temps, nous n’éclairons pour personne », explique Thierry Marsick, directeur de l’éclairage public. Les quartiers prioritaires identifiés, restait à trouver une solution technique permettant de satisfaire les riverains et les automobilistes et de réaliser de véritables économies.
Radars dopler et magnétomètres ont été privilégiés
La ville a d’abord testé des détecteurs installés sur les points lumineux. « Ces dispositifs sont fiables et permettent de capter tous les usages piétons et véhicules, mais leur coût est élevé donc nous avons opté pour d’autres systèmes ...