En cette rentrée 2015, une colère sourde gronde chez les élus locaux. Publiés le 18 août dernier, les textes pérennisant l’aide financière de l’Etat aux communes pour organiser des activités périscolaires entérinent certes la transformation du fonds d’amorçage en fonds de soutien. C’est donc une victoire pour les collectivités, Association des maires de France en tête.
Mais le compte n’y est pas, estime cette dernière, dans un communiqué de presse du 28 août. Avançant un coût global de 1 milliard d’euros pour les collectivités, l’AMF exige dorénavant la compensation à l’euro près des dépenses engagées par les collectivités pour appliquer la réforme des rythmes. Or, le fonds de soutien plafonne à 400 millions d’euros.
« Non seulement, c’est insuffisant, mais ce fonds n’est pas réparti équitablement. Les 40 euros supplémentaires visent les communes les plus en difficultés, certes, mais, au final, ce sont toutes les communes qui éprouvent des difficultés dans l’application de la ...
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