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Un amendement à la loi de transition énergétique sur les servitudes de marchepied des abords de cours d'eau a provoqué des remous autour de la gestion de l'aménagement des rives. Entretiens croisés avec Guy Pustelnik, directeur d’Epidor, établissement public territorial de Dordogne, et Géraud de Saint-Albin, responsable du service eau et biodiversité, de la région Centre Val de Loire.
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Guy Pustelnik, directeur d’Epidor, établissement public territorial de Dordogne
« On a l’eau que l’on mérite ! »
« On se plaint souvent du désintérêt de la population pour ses lacs et rivières, mais 97 % sont privés ! Puisqu’il nous appartient d’agir sur les 3 % restants, autant mener une action pédagogique et de sensibilisation. Encore plus, puisque l’on parle d’une propriété publique dont l’utilisation collective est inaliénable.
C’est tout le sens de l’amendement Peiro au projet de loi sur la transition énergétique, qui propose une libre déambulation le long des rivières, plans d’eau et lacs domaniaux, en réduisant, voire en faisant disparaître, les appropriations indues du domaine public. Contrairement à ce qu’ont pu prétendre certaines associations, il ne s’agit nullement de voie verte, encore moins d’une voie cyclable, mais plutôt d’une voie plus ou moins sauvage, assez naturelle bien ...