La loi sur la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition et l’évaluation des politiques publiques, a été adoptée, ce jeudi 2avril, par le Sénat. La Gazette des Communes avait interviewé, en décembre, l’auteur de la proposition de loi, la députée écologiste Eva Sas. Avec cette initiative, la vice-présidente de la commission des finances souhaite « remettre l’humain au coeur des politiques publiques ». Comment ? En mettant fin à l’hégémonie du PIB, cet « indicateur global, qui ne prend pas en compte la répartition des nouvelles richesses créées, et donc les inégalités. Ce défaut est à l’origine d’une incompréhension, voire, dans certains pays, d’une défiance des citoyens face aux statistiques officielles ».
Son texte prévoit que le gouvernement remette, chaque année, au Parlement, un rapport présentant l’évolution sur les années passées de nouveaux indicateurs de richesse, tels que des indicateurs d’inégalité, de qualité de vie et de développement durable ...
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Mettre fin à la « dictature du PIB » par de nouveaux indicateurs de richesse
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- La loi sur les nouveaux indicateurs de richesse définitivement adoptée
- Mettre fin à la « dictature du PIB » par de nouveaux indicateurs de richesse
- « Les nouveaux indicateurs de richesse doivent redonner du sens à l’action politique »
- « Territorialiser les nouveaux indicateurs de richesse »
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