Grand Lyon
Les bassins de rétention constituent encore trop souvent des verrues paysagères, alors que certains principes simples assurent une intégration réussie, avec parfois en prime une multifonctionnalité.
Ma Gazette
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L’intégration paysagère d’un bassin de rétention ne devrait jamais commencer au moment du projet lui-même. Selon Stéphane Bonardot, expert environnement des aménagements au bureau d’études nantais SCE, « souvent, la réflexion débute très techniquement (voirie de desserte, typologie d’activité) pour n’être paysagère qu’au dernier moment. Le paysage pâtit sévèrement, quand il n’est pas là pour rendre un projet attirant ».
Diminuer la taille des bassins
Pour une intégration paysagère de ces bassins, plusieurs points sont à prendre en compte. Ainsi, la taille des bassins augmente nécessairement quand la gestion des eaux pluviales n’a pas été pensée le plus en amont possible.
La progression d’une gestion à la parcelle (aux frais de l’entreprise ou du particulier) dans les nouvelles opérations d’aménagement, appuyée par la réglementation(1) concourt indirectement à réduire l’impact paysager des ouvrages de rétention publics.
De la même façon, la constitution d’un réseau de noues (fossés ...