Chaque printemps, les protestations resurgissent face aux annonces de fermetures ou de fusions d’établissements scolaires. Cette année dans le Finistère, dans l’Allier, dans l’Eure… Le sujet a inquiété les personnels de monde éducatif, les élus locaux et de nombreux parents d’élèves. Notamment lorsqu’un rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, publié en septembre 2024, appelle à la fermeture de 1925 écoles et 33 collèges, sans compter les suppressions de classes et de 5 000 postes en équivalent temps plein.
Calculée chaque année, affinée sur une période de 10 mois, la “carte scolaire”, créée en 1963, prévoit la répartition des classes et des enseignants, en fonction des projections démographiques et des postes disponibles. En découlent des regroupements d’établissements, des fusions, des ouvertures, ou des fermetures… Une fois les prévisions établies, elles sont validées par le rectorat et le ministère, qui notifie ensuite les académies du nombre de postes d’enseignants dont elles disposeront pour la prochaine année scolaire.
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Avec 550 écoles fermées en 2023, et 505 en 2024, la cadence a été