« Le scandale des moyens en protection de l’enfance est le plus facilement illustrable par les listes d’attentes », estime Pierre-Alain Sarthou, directeur général de la CNAPE. Exemple presque « classique » : le juge prononce une mesure de protection de l’enfant, estimé en danger ou en risque de danger ; par manque de places – aussi bien dans les structures qu’en milieu ouvert – l’enfant reste dans sa famille nocive, voire violente pendant des mois, qui peuvent atteindre deux ans. Les listes d’attente se forment ainsi, en congestionnant toute la chaîne du système censé protéger les jeunes victimes.
Ces défaillances ont des conséquences dramatiques sur tout le monde, à commencer par les enfants. « Le maintien dans la famille entraîne une dégradation de la situation du jeune. Si, au début, il ...
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