Comment expliquez-vous que la question de la qualité de l’air intérieur (QAI) dans les écoles, mise en lumière par la crise sanitaire de 2020, se soit de nouveau évaporée du discours public ?
C’est une question que je me pose en réalité depuis des décennies. J’ai découvert ce sujet dans les années 80, quand je suis arrivé à la mairie de Paris pour diriger un laboratoire travaillant sur l’environnement et l’hygiène, ce que j’ai fait pendant trente ans.
Je me sentais gêné dans les réunions avec mes collègues allemands ou nordiques, déjà bien plus avancés que nous. La création d’un observatoire (OQAI) dédié, en 2001, a fait émerger le sujet en France. Mais il n’est toujours pas pris à bras-le-corps par le gouvernement et les collectivités. La période du Covid, durant laquelle les avis du Haut ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Education et Vie scolaire pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés