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Empowerment

« Bien souvent, le travailleur social se met dans une position de ‘sauveur’ »

Publié le 18/04/2024 • Par Christelle Destombes • dans : A la Une santé social, Actu expert santé social

L'ascension, ensemble
Trueffelpix / Adobestock
À l’occasion de la réédition de son livre « Action sociale et empowerment », Bernard Vallerie, ancien enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes et éducateur spécialisé, nous présente une notion, le pouvoir d’agir, qu’il est l’un des tout premiers à avoir élaboré et mis en œuvre en France.

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Qu’est-ce que le pouvoir d’agir et comment cette approche est-elle aujourd’hui portée dans le travail social ?

J’évite aujourd’hui, autant que faire se peut, de parler de « pouvoir d’agir ». C’est devenu un mantra, un élément de langage. Quand j’ai pris connaissance de cette expression, on savait à quoi cela correspondait. Développer un pouvoir d’agir, c’est réussir à atteindre des objectifs, soit à titre personnel, soit à titre familial, groupal, collectif, etc. C’est élargir ses marges de manœuvre et réussir à réaliser des actions qui comptent.

Dans le travail social, on a affaire à des personnes qui, pour certaines, sont paralysées, ont un sentiment d’échec et qui parfois, préfèrent ne plus rien tenter plutôt que de rater une nouvelle fois. Il s’agit donc de contribuer à ce que des ...

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Bernard Vallerie, « Action sociale et empowerment ». Grenoble, Université Grenoble Alpes Éditions. 72 p. Nouvelle édition 2024.

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« Bien souvent, le travailleur social se met dans une position de ‘sauveur’ »

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