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Retrouvez l'essentiel de l'actualité du 18 au 24 novembre sur les thématiques qui concernent les services techniques des collectivités : transports, énergie, déchets...
Redresser la nappe – Les fortes pluies de ces dernières semaines ont-elles amélioré la situation des nappes phréatiques ? En partie, si l’on en croit le récent bulletin de situation du BRGM. Dans le détail, l’état des nappes phréatiques est particulièrement contrasté en fonction des précipitations et de leur nature. Si, au 1er novembre, la situation générale était jugée « peu satisfaisante », les épisodes de pluie intense ont parfois augmenté le niveau des nappes localement (Bretagne, Charente, Limousin, Lorraine, Champagne, Alpes…). En revanche, le niveau reste préoccupant dans les nappes inertielles du bassin parisien et le BRGM s’inquiète tout particulièrement pour celles du Roussillon.
Conseil des sinistres – Les intempéries qui ont frappé les départements du Nord et du Pas-de-Calais – et les inondations qu’elles ont provoquées – coûteront près de 550 millions d’euros, selon la Caisse centrale de réassurance (CCR) citée par 20 Minutes. Inscrit dans le cadre du régime de catastrophe naturelle, le coût des inondations sera en partie assumé par la CCR, tandis que la fédération professionnelle des assureurs a invité ses membres à verser une avance aux sinistrés. A noter que le chiffre avancé par la CCR n’est qu’une estimation. Cette année, le coût total des sinistres (sécheresse, tremblement de terre, inondations…) dépasse le milliard d’euros.
Le juste prix – Comme l’explique le site Public Sénat, les sénateurs ont pesé pour flécher de nouveaux crédits dans le cadre du projet de loi de fin de gestion (PLFG). Pour soutenir les collectivités locales qui font face à des dépenses de plus en plus fortes, ils ont notamment demandé des crédits supplémentaires (50 millions d’euros) pour la voirie et un nouveau plan financier (25 millions) pour la remise en état des ponts routiers. Autre soutien financier demandé : 100 millions d’euros pour la rénovation des réseaux d’eau potable. Après examen en commission mixte paritaire, le PLFG doit être adopté lundi prochain.
Plan de Paris – Création d’une première zone à trafic limité, rénovation des bâtiments publics, mise en place d’un « plan grand chaud », limitation de la vitesse sur le périphérique… La mairie de Paris vient d’annoncer son 4e plan Climat, qualifié de chantier du siècle par la maire Anne Hidalgo. Détaillé notamment par BFMTV, ce plan vise à diminuer de 80% les émissions directes de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport à 2004 en se lançant dans « une course contre-la-montre pour gagner la neutralité carbone ». Pour cela, des micro-installations de production d’énergies renouvelables sont aussi prévues.
Nouvelles digues – Il s’en est fallu de peu ! 10 ans après la loi Maptam qui prévoyait, entre autres, le transfert des digues domaniales aux collectivités qui ont la compétence Gemapi pour 2024, un décret vient enfin encadrer les modalités de ce transfert. Il est notamment question de la poursuite des contrats de marché public en cours. Le texte, issu de longues discussions avec les collectivités locales, prévoit aussi que l’Etat poursuive l’exécution des travaux qu’il aurait entamés. Pour rappel, le décret concerne 1000 km d’ouvrages dont l’état est, pour certains, jugé « incertain ».
Au pied levé – C’est le chiffre de la semaine : à Paris, 100 hectares vont être dédiés à la marche d’ici 2030. C’est ce qui ressort du Plan piétons de la ville de Paris, présenté par France Bleu. L’objectif est d’aménager, dans tous les arrondissements, des espaces précédemment prévus pour l’automobile en les dédiant à la marche. Aires piétonnes, rues aux enfants, élargissements de trottoirs font partie des travaux envisagés qui devraient s’accompagner de travaux de végétalisation.
Et aussi…
Comme nous l’avons déjà détaillé, Montpellier se prépare à la gratuité de ses transports en commun [Actu Environnement] ;
Grenoble lance une « Ecole municipale du vélo » [L’Info durable].
