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Face au dérèglement climatique et aux sécheresses récurrentes, la réutilisation des eaux usées traitées (Reut) est souvent brandie comme la solution à généraliser partout rapidement. Même s'il se heurte encore à des freins réglementaires, le développement de ces projets est bien réel. L'intérêt est d'économiser la ressource en eau en se substituant à l'eau potabilisée ou aux prélèvements dans les cours d'eau. Mais il comprend aussi de nombreuses limites. Et surtout, ce n'est pas la solution miracle, car on ne crée pas d'eau nouvelle, et on fait déjà souvent de la Reut, sans même le savoir…
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Objectif : multiplier la Reut par dix
1 000 projets de réutilisation des eaux usées traitées (Reut) en 2027. L’objectif est au programme du plan Eau, présenté par le gouvernement en mars 2023. La priorité est de développer cet usage en particulier sur le littoral où l’eau rejetée ne participe pas au soutien d’étiage. Ainsi, un partenariat a été conclu en avril dernier entre le Cerema, l’État et l’Association des élus du littoral (Anel) pour lancer des études de faisabilité. Un budget de 2 millions d’euros annuel y est consacré pendant trois ans.
Aujourd’hui, la Reut se développe sur de ...