« J’ai été victime de violences sexuelles dans mon enfance. Le plus difficile, ce sont ces trente années de silence », témoigne Laurent Boyet. Pour éviter que d’autres vivent la même chose, il a créé, en 2018, l’association Les Papillons, qu’il préside, pour « permettre aux enfants victimes de violences de libérer leur parole », explique-t-il. Comment ? Grâce à des boîtes aux lettres installées dans des lieux facilement accessibles des enfants dans lesquelles ils peuvent glisser un dessin, un mot, une lettre.
Souvent, les jeunes victimes de violences s’entendent dire « surtout tu n’en parles à personne », d’où l’idée d’offrir la possibilité d’écrire. En France, plus de 70 communes, toutes tailles confondues, ont déjà implanté des ...
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