Sur les routes de campagne dominées par la voiture, la petite reine est en train de faire une percée. Elle revient de loin. En 2019, le vélo n’y représentait plus que 2,3 % des déplacements, au lieu de 5,4 % en 1994. Mais, en pleine crise sanitaire, en 2021, sa part modale a augmenté de 17 % par rapport à 2019 dans les territoires ruraux, selon le baromètre des villes cyclables. Surtout, les élus des petites communes et intercommunalités ont manifesté un réel engouement pour ce véhicule doux en adhérant en plus grand nombre au Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM) et en le sollicitant, pour booster la pratique du vélo au quotidien.
Une alternative peu chère
C’est d’abord la capacité de ce véhicule individuel à se substituer à la voiture pour des déplacements inférieurs à cinq kilomètres, soit 45 % des trajets en milieu rural, qui séduit, alors que, le plus souvent, les transports en commun font défaut dans ces zones peu denses. Les actifs, les élèves ou les ...
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