Tsuppyinny / Adobestock
Réunies le 26 juin dernier à l’Académie du climat par Eau de Paris, la régie d’eau de la capitale et les collectivités franciliennes dissidentes du Sedif ont marqué leur opposition à son projet de filière membranaire haute performance. Toutes plaident pour un modèle de gestion collective de l’eau basé sur la sobriété industrielle et sur la prévention des pollutions aux pesticides.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Avec son projet « Vers une eau pure », dont le coût est estimé à 870 millions d’euros en incluant l’installation des éléments filtrants, le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) veut doter d’ici à 2032 ses trois usines de filières membranaires haute performance associant osmose inverse base pression et nanofiltration. Par ce biais, 4 millions de Franciliens seraient alimentés en eau adoucie à la teneur réduite en micropolluants et en chlore. Le projet, qui augmentera le prix de l’eau de 0,3 à 0,4 euros le m3 (+6,2%), fait actuellement l’objet d’un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) entre le 20 avril et le 20 juillet 2023.
- Nouvelle douche froide pour le projet d’eau osmosée du Sedif